Un événement naturel inoubliable qui a endeuillé l’arrière pays niçois.
Cet article non pour faire remonter de mauvais souvenirs mais pour rappeler que la nature ne peut être contrôlée et que sa force destructrice est sans limites.
La région n’est pas cicatrisée, le paysage a totalement changé.
Il ne sera plus jamais comme avant.
Etant monté à la Gordolasque en remontant la Vésubie le mardi 05 avril 2022, il est impossible de ne pas se souvenir et revenir en arrière sur les faits.
Ici, sur Valberg, nous savions que la tempête s’approchait.
Regardant à l’extérieur, j’ai vu la masse sombre envahir le paysage.
De fortes pluies se sont abattues.
De nombreux éclairs ont illuminé le ciel juste devant chez nous.
Ce fut intense mais pas dramatique.
Nous nous sommes trouvés privé de téléphone fixe et mobile et internet pendant 4 jours.
Ce qui est terrible, c’est que je ne savais pas le drame qui se déroulait à l’est de chez nous.
C’est lorsque tout est revenu que j’ai découvert le désastre et aussi pensé que nous avons eu beaucoup de chance.
Les faits :
Le 30 septembre 2020, Météo France attribue le nom d’Alex à une dépression atlantique qui se dirige vers la Bretagne. Il s’agit d’une tempête à caractère explosif, une véritable bombe météo. Après avoir traversé le département du Morbihan le 1er octobre, la tempête se décale vers le sud-est et provoque un épisode méditerranéen exceptionnel : le département des Alpes-Maritimes est placé en vigilance rouge pour pluie et inondations le 2 octobre au petit matin.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre, des pluies diluviennes s’abattent sur l’arrière-pays de Nice et Menton provoquant des crues de très forte ampleur dans les vallées de la Tinée, la Vésubie et la Roya, les deux plus touchées. En 24 heures, il est tombé par exemple quelque 500 millimètres d’eau à Saint-Martin-Vésubie. Des tonnes de terre, matériaux, arbres et débris dévalent les lits des rivières, emportant tout sur leur passage.
Maisons détruites ou menaçant de s’effondrer, réseaux de routes, d’eau, d’électricité et de télécommunications coupés : les 13.000 habitants des vallées se retrouvent totalement démunis, certains ont tout perdu, 800 d’entre eux n’ont plus de toit. Dès le lendemain et pendant plusieurs semaines, un pont aérien par hélicoptère est mis en place entre l’aéroport de Nice et les villages isolés pour réaliser des évacuations, approvisionner les populations et transporter du matériel de reconstruction.
Source : France bleu
Non pas par voyeurisme, mais pour rappel juste ces quelques images que j’ai rapportées le 26 mai 2021, 7 mois après, en arrivant sur Saint-Martin Vésubie.
Commune que je n’ai plus reconnue vue l’ampleur du drame et j’avoue que des larmes se sont échappées de mes yeux horrifiés.
Hommage aux disparus et sinistrés.